Fêtes liturgiques
Vous avez dit Semaine Sainte ?
Chaque année, les chrétiens vivent la Semaine Sainte par des célébrations spécifiques. Elles permettent d’entrer toujours plus profondément dans le mystère de la Passion du Christ jusqu’en sa Résurrection.
Nous pouvons être un peu dérouté par la multitude de ces célébrations. Quel est leur sens ?
Essayons jour après jour, de les détailler.
Le Lundi Saint
Il n’y a pas de liturgie particulière ce jour-là. Dans le récit de la Semaine sainte, Jésus rend visite à ses amis de Béthanie et Marie le parfume d’huile précieuse, comme pour le préparer à son ensevelissement.
Pour notre diocèse, d’ordinaire, c’est en ce jour que se vit la messe chrismale (du grec « khrisma » signifiant onction, huile). Durant cette célébration diocésaine, qui réunit l’ensemble des prêtres du diocèse autour de Monseigneur Souchu, ce dernier bénit et consacre les trois huiles saintes : l’huile des Catéchumènes, celle pour les malades et le Saint Chrême. Cette huile qui sert pour les baptêmes, les confirmations tout au long de l’année et pour le sacrement de l’ordre. Au cours de cette messe, avec les chrétiens qui peuvent se rendre disponibles, les prêtres et les diacres renouvellent leurs promesses sacerdotales.
Le Triduum Pascal
Ce mot latin signifie « un espace de trois jours ». Il va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus.
De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.
Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.
Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.
Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.
Après cette longue veille, dans l’obscurité de la Veillée pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, Il est ressuscité et nous avec lui.
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