
Noël : c’est de nuit

Il y a 2000 ans, un événement inouï s’est produit, qui porte à son terme toute l’histoire de l’humanité et de l’univers. Dieu s’est fait homme en son Fils, Jésus. Le plus grand s’est fait le plus petit, venu comme un pauvre chez nous, et même un exclu : Il n’y avait pas de place pour eux dans la salle d’accueil de Bethléem, et sa mère le mit à coucher dans une mangeoire, comme il est écrit dans l’Évangile de la nuit de Noël :


Les contes, si prisés par les enfants, ne sont-ils pas des révélateurs de désirs innés, que nous portons, et dont les petits rappellent la trace, venue du fond du cœur ? Il y a, en effet, dans les contes préférés des enfants des retournements spectaculaires de situations. Alors, question : le Père, qui nous a envoyé son Fils, n’a-t-il pas voulu nous faire comprendre jusqu’où va notre soif de surprises incroyables, avec la venue en si grande pauvreté de Jésus ?

Seulement ici, ce n’est pas un conte, c’est du vrai qui arriva au temps d’Auguste, l’empereur de Rome.
Alors, les enfants, sans le savoir, ne sont-ils pas pour leurs parents un appel lancé à ces derniers pour retrouver la saveur oubliée de l’enfance, si apte à retrouver l’enthousiasme ? Jésus dira d’ailleurs à ses disciples son admiration pour les petits : des modèles pour eux.
→ Qu’ai-je fait de mon esprit d’enfance ?

Avant d’être élu pape, le cardinal Bergoglio fut un des principaux rédacteurs d’un grand document pour l’Église d’Amérique latine, la Déclaration d’Aparecida, qui déclare que celui qui trouve le Christ ne peut pas ne pas trouver les pauvres.
Grand familier, auparavant, des favelas de Buenos Aires, le pape François aura ces mots :
« Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités. »


« Seul le pauvre sait aimer. »
→ Alors, où en suis-je ? Jésus reste-t-il encore un inconnu pour moi ?
Ensemble, pour approfondir notre sens de Noël, lisons cette hymne qui exalte celui qui s’est fait pauvre, petit aux yeux du monde :