
Jésus, vrai Dieu et vrai homme
L’existence de Jésus n’a jamais été vraiment contestée,
mais il n’en est pas de même pour sa divinité.
Quand Jésus demande à ses disciples qui il est, Pierre lui dit :
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
Lisons ensemble la rencontre en Matthieu 16, 13-20.
Nous avons entendu la réponse de Jésus à Pierre :
« Tu es heureux, car cette révélation t’est venue,
non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. »
En somme, ce n’est pas grâce à son intelligence que Pierre a trouvé réponse,
mais grâce au Père qui la lui a soufflée.
Pour nous, c’est pareil, je crois en Jésus, parce que Dieu m’a soufflé la réponse.
Mais croire en Dieu, sans croire en Jésus,
je puis y parvenir, avec mon intelligence, ma sensibilité.
Malgré le hasard, les misères de la vie, les scandales,
il y a tant de merveilles, en effet.
Saint Paul écrivait dans sa lettre aux chrétiens de Rome, en 1, 20, à ce sujet :
« Ce que Dieu a d’invisible depuis la création du monde
se laisse voir à l’intelligence à travers se œuvres,
son éternelle puissance et sa divinité. »
→ J’ai sûrement déjà éprouvé ce sentiment.
Pour découvrir qui est Jésus,
j’ai besoin de quelqu’un pour le trouver :
le Père, en premier,
qui met, ensuite, sur ma route
des témoins de l’identité de Jésus.
→ J’ai en tête le nom d’une ou de plusieurs personnes, à ce sujet.
Cela n’empêche pas les doutes et des blocages immédiats.
Il arrive, en effet,
que nous soyons éprouvés par des drames.
Saint Paul proclamera durant toute sa vie de pasteur que,
dans les pires moments de l’existence,
Jésus vit lui-même nos drames et veut nous assurer de
sa victoire définitive, alors que tout paraît perdu.
Dans sa seconde lettre aux chrétiens de Corinthe, en 12, 10,
il osait écrire :
« Je me rassure dans les faiblesses, les outrages, les faiblesses, les persécutions endurées pour le Christ ;
car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
→ À qui, à quoi est-ce que je pense, ici ?
Voici un magnifique testament,
qui illustre ce que saint Paul exprimait,
et écrit par un moine,
le Frère Christian de Chergé,
qui donna sa vie
avec des membres de sa communauté, en Algérie.