Père, qui es-tu ?
Au tout début de son Évangile, saint Jean écrit que Jésus est le Fils du Père, son Verbe, sa Parole :
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut. » (Jn 1, 1, 3)
Cela rappelle le tout début du livre de Genèse :
« Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. » Et la création continua à se faire ainsi, grâce à la Parole.
→ Dieu me parle, à moi aussi ! Serait-il donc en train de me créer, … me re-créer ? Voyons.
Le Père nous a envoyé son Fils, Jésus, le Sauveur du monde, dont nous célébrons la naissance, à Noël.
Jésus nous révèle : « Moi et le Père, nous sommes un. […] Le Père est en moi, et moi dans le Père. » (Jn 10, 30, 38)
Mais il va plus loin : « Je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. » (Jn 14, 20)
Encore plus fort : « Qui m’a vu a vu le Père. » (Jn 14, 9)
→ Il y a des moments, à la faveur d’un événement personnel, Dieu me fait signe.
Et je me dis : “C’est lui !”
Jésus nous révèle encore : « Nul ne peut venir à moi si Le Père qui m’a envoyé ne l’attire. (Jn , 44)
Nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14, 6)
Il précise encore sa pensée avec l’image de la vigne :
« Je suis la vigne, et vous, les sarments. » (Jn 15, 5)
« C’est moi le vrai cep, et mon Père est le vigneron. » (Jn 15, 1)
Le Père est donc le vigneron.
Voilà qui nous surprend et nous émerveille plus encore :
« Tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde
pour qu’il porte encore plus de fruits. » (Jn 15, 2)
Imaginons le Père, tel un sculpteur, pour que nous soyons plus beaux, et donnions le meilleur de nous mêmes.
→ Il me rappelle par mon Baptême qu’Il est mon Créateur et mon Père.
Écoutons aussi ce que nous dit un évêque.
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