La mort et après…
Dans le livre de la Sagesse, il est écrit :
« C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde. »
Ensemble, lisons : Sagesse 1, 13-15; 2,23-24
Pourtant, la mort nous paraît tellement naturelle ! À croire que nous ne sommes pas faits que de matière…
Nous ne sommes rien sans amour, et il n’y a pas d’amour sans liberté.
Personne ne peur forcer quelqu’un à l’aimer. Le mal et les tentations du démon commencent ici.
Écoutons maintenant saint Paul dans sa seconde lettre aux chrétiens de Corinthe (2, 4,11) : « Nous les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle. »
Aux chrétiens de Rome, il ajoute (6, 3-4) : « Ignorez-vous que baptisés dans le Christ Jésus, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, nous vivions, nous aussi, dans une vie nouvelle. »
Ainsi, connaissons-nous dans notre vie terrestre des morts vécues dans les épreuves, la douleur, le mal. Seulement, si nous les offrons à Jésus dans la foi et la mémoire de notre BAPTÊME, il nous fait passer par sa mort pour nous réveiller avec lui.
Nous marchons alors à la manière des canards, en claudiquant, un pied dans le temps, et l’autre, déjà, dans l’éternité. Merveilleuse nouvelle !
Viendra un jour où, quand ce sera la fin, dans notre mort, nous paraîtrons chacun devant Dieu. Voici ce qui s’appelle « les fins dernières ».
Ensemble, écoutons.
**** « Le Seigneur passe… Éteindras-tu le feu qui purifie ?
******* Vas-tu le fuir et refuser d’être l’or au creuset ? »