Le Baptême et après ?
Le chrétien est un marcheur vers la terre promise,
un marcheur qui a reçu un sac à dos pour la route.
Que contient-il, ce sac, pour nous faire marcher à la suite du Ressuscité ?
La vidéo nous le dira !
Nous n’aurons jamais fini de devenir chrétien, parce que nous restons, toute notre vie, à l’école de la vie, à une formation permanente. Aujourd’hui, avec tous les moyens de communication que nous avons, et d’immenses découvertes, en tous domaines, que nous nous sentons appelés à grandir, à mûrir.
Pour cela, j’ai moi-même à refaire souvent l’inventaire de ce qu’il y a dans ce précieux sac à dos. Il contient tout ce qui me rappelle mon baptême. Il m’invite à avancer, avec de l’eau, toujours fraîche, la boussole de l’Esprit Saint, le pain de la route que sont la Parole de Dieu et l’Eucharistie, un carnet d’adresses, parce que nous n’existons qu’avec des frères et sœurs en humanité ou dans la foi. Nous y trouvons aussi des pansements, parce qu’il y a des douleurs à guérir, des blessures à soulager. Jésus m’appelle à être un sauveur avec lui !
Je n’oublie pas, non plus, que mon appartenance à une communauté compte beaucoup. Elle me réconforte lorsque j’en ai besoin, et si je regarde bien il y a des chrétiens qui comptent sur moi, sans me le dire peut-être.
Le Seigneur me demande de sortir de moi-même, d’aller vers les périphéries, comme le pape François nous y invite. Ainsi, y a-t-il « un aspect à l’ouverture universelle de l’amour […] C’est la capacité quotidienne d’élargir mon cercle, de rejoindre ceux que je ne considère pas spontanément comme faisant partie de mon centre d’intérêt, même s’ils sont proches de moi. Par ailleurs, chaque sœur ou frère souffrant, abandonné ou ignoré par ma société, est un étranger […] Il peut s’agir d’un citoyen possédant tous les papiers, mais on le traite comme un étranger dans son propre pays. Le racisme est un virus qui mute facilement […] étant toujours à l’affût. » ( Tous frères, n° 97)
Jésus nous invite donc à regarder le monde, à le contempler, et à ne pas rester les bras croisés.
Tout dans notre vie le passionne, et il s’y trouve d’une manière ou d’une autre, jusqu’à s’y donner en entier, car il dit :
« Je suis le chemin, la vérité et la vie. »
Mais il nous fait le devoir aussi de prendre au sérieux nos engagements, comme le montre ce passage d’Évangile :
Dans ZeBible, je lis ce qui se rapporte à ce délicat passage d’Évangile
dans la note à la page 1721 .
C’est une histoire de chèvres et de brebis.
Mais heureusement ! il y a aussi un agneau dont cette histoire ne parle pas, et dont les prêtres annoncent la présence à la messe, avant la communion :
« Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » !