Dieu dans mon histoire : Moïse et Simon-Pierre
La parole de Dieu dans la Bible a le grand art consommé de répétitions dans l’Histoire, qui reviennent constamment, avec de formidables variations, comme autant d’étonnements stupéfiants. Dieu veut nous faire comprendre ainsi qu’il désire se rendre présent à nous tous et à chacun, en particulier. Se reconnaît aussi en lui, et de surcroît, l’universel Bâtisseur au génie inépuisable.
Voici, par exemple, ce qui arriva à Moïse à deux moments clés de son histoire.
Et d’abord son passé. Recueilli par la fille du Pharaon, il va grandir au palais, et comprendre qu’il est un Hébreu. Alors, quand il voit que le peuple est en exil et maltraité, il prend la défense d’un des siens et tue l’agresseur. Aussitôt, il prend la fuite et se réfugie à l’Est, où il est accueilli par une famille. C’est ici que commence une formidable rencontre. Ensemble, lisons.
Oui, une rencontre extraordinaire. Dieu apparaît à Moïse dans un buisson ardent, qui brille sans se consumer, et lui donne à comprendre que Dieu a vu la misère de son peuple, et qu’il a besoin de lui.
Dieu l’avait sûrement déjà repéré lors de la défense d’un Hébreu, car si le geste le Moïse était à condamner, il avait eu une juste intuition : secourir les siens.
Et voici que Dieu lui demande d’aller plus loin, de libérer son peuple en lui faisant comprendre que Dieu présidera les opérations.
Ainsi, Dieu a de la suite dans les idées ! Il est à croire, en effet, que le juste intuition de Moïse lui avait été soufflée par Dieu.
Des interventions de Dieu dans la Bible sont légions. Et voici une autre histoire qui touche, cette fois, un disciple de Jésus, Simon-Pierre, un pêcheur du Lac de Galilée. Ensemble, lisons.
Où l’on voit que Dieu a vraiment de la suite dans les idées ! En effet, Jésus dit au disciple, pêcheur du Lac de Galilée : « Désormais, ce sont des hommes que tu prendras. «
Attention ! cette parole n’est pas à prendre à la légère ! En effet, quand un poisson sort de l’eau, il va mourir. Jésus donne donc à comprendre à Pierre qu’il y a des morts à consentir dans notre vie sur terre, des sacrifices : un don de soi aux autres plus marqué, des fautes à corriger, des réalités à accepter. Passer de la mort à la vie, c’est donc du baptême qu’il s’agit, de notre passage à une vie nouvelle, à jamais nouvelle.
Mais il y a parfois de ces « bizarreries » qui arrivent, auxquelles vous ne vous ne vous attendiez pas. Et c’est seulement avec le temps que vous réalisez une jonction profonde, une harmonie avec votre vie, et que l’on se dit :
Ô combien Dieu a de la suite dans les idées ! Jamais je n’aurais pu imaginer cela.
Je vais lire dans ZeBible,
à la page 84, la note, en haut, qui nous dit un mot sur la rencontre de Moïse avec Dieu.
Je lis aussi, à la page 1780, la manière de saint Luc de raconter, autrement que saint Marc (cf. ci-dessus), l’appel des disciples, et la note du haut.