L’Ascension chez saint Luc
Lisons maintenant ensemble le récit de l’Ascension de Jésus dans le livre des Actes 1, 1-11
À la lecture de cette page, Jésus donne l’impression de s’absenter. En fait, il reste avec ses disciples, comme il demeure avec nous, mais autrement. Imaginons que les professeurs que nous avons eus soient toujours derrière nous. Cela serait insupportable.
Bien mieux, Jésus nous fait voir la vie depuis le Ciel de Dieu. Voir depuis le haut, cela nous éclaire sur ce qui est en bas, sur notre Terre, là où vivent les hommes, sur ce qui est à changer et à faire naître. Le Ciel de Dieu est ainsi, dorénavant, chez nous, à notre hauteur. →
Jésus aide à prendre du recul, et nous fait communiquer merveilleusement avec le Ciel.
Le Saint-Esprit, reçu à notre Baptême et à la Confirmation, nous inspire
des solutions et donne de l’énergie pour le monde d’aujourd’hui.
Prendre de la hauteur, tout en restant en bas, vivre à la verticale,
voilà le grand art de la vie humaine.
Être tendu vers le bien, vers le beau, c’est se tourner vers le Ciel.
Plus précisément, nous croyons que Jésus est à la droite du Père,
comme nous le proclamons à la Messe,
dans le Gloire à Dieu et le Credo.
Regardez le bras droit du Père, réputé le bras fort dans nos traditions,
expressément grossi, dans la célèbre icône de la Trinité de Roublev.
Il nous soutient grâce à Jésus, son Fils.
Il nous dit :
« Vous ne pouvez rien sans Dieu, mais, justement, Dieu compte aussi sur vous !
Vous êtes envoyés. N’ayez donc pas peur ! »
Lisons maintenant l’Évangile de ce jour, en saint Luc : Click ici
************************https://www.aelf.org/2022-05-26/romain/messe
Jésus annonce à ses disciples qu’ils vont tout avoir en mains, dans quelques jours, pour la mission, et qu’ils auront à devenir les témoins de sa victoire sur le Mal, à annoncer « qu’il est écrit que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations.« Oui, nécessaire conversion, parce que nous vivons dans un monde cassé par nos fautes, mais promis, grâce à Jésus, à laisser place à un monde tout neuf, victorieux à jamais. Où en suis-je ?
Jésus ajoute : « Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. » Que de patience il faut parfois pour reconnaître ce que j’attends ! Mais elle m’aide à mûrir. L’Esprit saint promis est venu, il est toujours présent, mais il m’éduque aussi à la patience pour mieux mûrir. Où en suis-je ?
« Jésus les emmena dehors. […] Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. […] Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. » Aller dehors pour témoigner avec d’autres du grand vent de l’Esprit, qui nous pousse à agir, et savourer une joie à la fois intérieure et communicative !
Où en suis-je ?