Après la Noël et l’Épiphanie
Les fêtes sont passées, et nous revoici dans l’ordinaire des jours. Elles ne nous ont pas laissés indifférents, mais nous sommes tentés de croire qu’elles n’ont rien changé, tant nous réalisons que les conflits mondiaux et autres, les maladies, les inondations, qui frappent tant de nos frères et sœurs en humanité continuent obstinément.
Pourtant, la fête de l’Épiphanie agrandit davantage encore le cadeau de la Nativité de Jésus, notre Sauveur. Mais, au fait, que retenons-nous à son sujet ?
Un regard, d’abord, sur la première lecture, dans le livre d’Isaïe :
https://www.aelf.org/2020-01-05/romain/messe
Nous venons de lire : « Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples, mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. les nations marcheront vers ta lumière […] Lève les yeux alentour, et regarde : tous ils se rassemblent, ils viennent vers toi; tes fils reviendront de loin, et tes filles sont portées sur la hanche. »
L’Histoire de l’humanité n’est pas terminée, et s’il y a encore des épreuves, des obscurités, il y a aussi des joies prometteuses, infiniment définitives.
Et c’est ici que l’histoire des mages nous interpelle.
En effet, retournons à la Parole de Dieu de cette fête, et lisons l’Évangile en nous posant ces questions : Comment les mages sont-ils arrivés jusqu’à la crèche, alors qu’ils sont des étrangers ?
Ont-ils éprouvé une résistance ? Mais laquelle ?
Que nous dit cette résistance ? Quelle résolution ont-ils prise ?
Pourquoi ont-ils offert un cadeau au nouveau-né ?
† Ces questions m’interrogent personnellement.
L’observation de l’étoile qu’ils ont repérée est un cadeau de Dieu. Notre vie est remplie de signes qu’il nous fait. Ils ont marché à l’étoile, comme on dit . Et ils se sont mis à plusieurs. Chercher avec d’autres, c’est précieux. Eux, qui étaient très instruits, ont su rester modestes devant le mystère de Dieu, qui a voulu être des nôtres pour nous éclairer, et se donne des croyants pour guider les autres.
Ils ont été aux renseignements, à Jérusalem, et ils ont trouvé.
† Et moi, où en suis-je ?
Le roi Hérode n’avait qu’une idée en tête : éliminer le Sauveur du monde.
Nous éprouvons des résistances dans la vie. Il en est de cruelles.
Nous réalisons que la vie est un combat, mais la foi que Dieu nous donne est là pour nous dire qu’il le vit avec nous, et qu’il a mis une étoile dans notre cœur.
Les mages ont pris la résolution de ne pas retourner chez Hérode. Ils ont pris ainsi la décision de ne pas pactiser avec le mal.
† Les résistances dans ma vie et chez d’autres que j’aime ou non, qu’est-ce que j’en fais ?
Les mages ont découvert que cet enfant n’était pas comme les autres.
L’or, l’encens et la myrrhe qu’ils ont offerts étaient sûrement des signes très précieux de leur profonde reconnaissance et une marque de joie.
† Et moi, à la messe, dans l’Eucharistie, est-ce que j’offre à Dieu ce qu’il désire de moi : mes journées, mon travail, tout ce que j’ai de plus précieux ?
Jésus nous appelle à une formidable espérance. Rappelons-nous :
« Sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. les nations marcheront vers ta lumière […] Lève les yeux alentour, et regarde : tous ils se rassemblent, ils viennent vers toi ».
† Levons la tête !