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C’est le moment…..
….L’heure est venue de sortir de votre sommeil, car le Salut est plus proche de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants…
C’est ainsi que commençait la deuxième lecture de la lettre de St Paul aux Romains (Rm 13, 11-14a) ce dimanche 30 novembre, premier dimanche de l’Avent et jour de joie pour les 42 catéchumènes et les 45 confirmands présents à Buglose pour l’Assemblée diocésaine du Catéchuménat.
Eucharistie et fraternité, tel était le thème de la journée. Dans son évangile au chapitre 24, versets 13 à 35, Saint Luc raconte l’apparition de Jésus aux deux disciples qui repartent vers Emmaüs, sans espoir.
Avec Jésus se vit une fraternité dans l’épreuve, car il accompagne les disciples découragés.
Il se vit une fraternité de la Parole, lorsqu’il reprend les paroles de l’Ecriture pour expliquer ce qui le concerne.
Ensemble ils vivent une fraternité de communion et d’ouverture, lorsqu’ils le reconnaissent à la fraction du pain.
Lorsque Jésus disparaît à leurs yeux c’est une fraternité de la mission qui les unit lorsqu’ils repartent tout joyeux vers Jérusalem.
Ce texte nous montre combien l’Eucharistie dépasse largement l’idée que nous nous faisons de la messe. Si la fraction du pain et le fait de recevoir la communion eucharistique sont le signe de ce don du Christ aux hommes, ils nous engagent à vivre cette fraternité dans notre vie quotidienne.

Loïc -catéchumène – et Franck- néophyte -, nous ont livré un témoignage fort de leurs premiers contacts avec les chrétiens. Frédéric, séminariste, en nous décrivant les rencontres à la maison Béthanie, à Aire sur l’Adour, nous a fait entrevoir ce que signifiait une vie donnée, attentive aux plus pauvres.
Vivre la fraternité, ce n’est pas toujours facile. Le temps de lectio divina qui a suivi nous a permis de l’évoquer en méditant et en priant sur le chapitre 13 de la lettre aux Romains. St Paul écrit à la communauté chrétienne de Rome, qu’il ne connaît pas encore. Elle est constituée de chrétiens d’origine juive et de chrétiens d’origine non juive, confrontés aux questions de leur temps. Dans sa lettre il va leur montrer que l’essentiel de la foi, c’est le Christ, ressuscité pour notre salut. Et pour lui, il y a une urgence : celle d’aimer nos frères, comme l’a fait le Seigneur Jésus.

Il y a donc quelque chose de l’ordre du combat dans la vie du chrétien : “rejeter les œuvres des ténèbres” et nous “revêtir des armes de la lumière”, prière, écoute de la Parole de Dieu, changement de notre regard sur les autres. Il nous faut “sortir de notre sommeil” et devenir attentifs aux signes de Dieu autour de nous. Alors nous serons prêts pour accueillir notre salut, c’est à dire notre “libération définitive du mal et du péché”, pour entrer en communion complète avec Dieu.
C’est le sens de ce temps de l’Avent qui vient de s’ouvrir. C’est le chemin sur lequel marchent les catéchumènes, les recommençants à croire, et nous tous, baptisés de plus longue date. Merci à ceux qui s’engagent sur cette route, ils nous bousculent et nous “remettent en route”.
